Mathilde Gonzalez

                Ce mémoire traite de la tension et du rapport entre un déchet et la préciosité et comment valoriser les déchets engendrés par la société de consommation sans la favoriser pour autant. En effet la société de consommation a été vue comme une utopie de l’abondance des biens de consommation mais aujourd’hui nous nous apercevons que les ressources ne sont pas infinies et que cette manière de vivre engendre de nombreux déchets ayant pour conséquence un déséquilibre de la biosphère. Afin de maintenir un certain niveau de ressources naturelles, les déchets sont recyclés, entraînant tout de même de la pollution. Et si nos déchets étaient revalorisés pour leur matière ? Et s’il était possible de laisser s’exprimer la matière au profit de l’esthétique et de la fonction ? La plus valu du déchet ne pourrait-elle pas se trouver justement dans l’histoire du déchet, dans sa sincérité ? Ainsi le déchet pourrait être valorisé par l’univers du luxe ayant comme force majeure l’histoire véhiculée par les produits. Le luxe, secteur gourmand en ressources qui s’affaiblissent, pourrait trouver une plus valu dans le secteur de l’éco-conception et par la même occasion modifier la vision du déchet, comme un vecteur d’histoire valorisable, par son rayonnement mondial.